Nico-Sarko (sur air de Bali-Balo)

(Refrain sur un air de BALI-BALO)

Nico-Sarko dans son landau
triturait déjà ses p’tits grelots,
mais purée lui dit sa mère 
y sont déjà plus gros que ceux de ton père,
ha ha Nico-Sarko, Nico-Sarko est un taureau.

Nico-Sarko à la mairie
camouflait déjà ses petits délits,
tous les soirs rue Simone Veille
Lily lui filait déjà l’oseille,
ha ha Nico-Sarko, Nico-Sarko est un corbeau.

Nico-Sarko est avocat
mais y défend pas l’chocolat
même si t’es blanc t'faut du pognon,
sinon y t’la mettra dans le fion !
ha ha Nico-Sarko, Nico-Sarko est un facho.

Nico-Sarko est député
mais y défend que les banquiers,
y fait des lois ce p’tit futé
pour mieux niquer les ouvriers !
ha ha Nico-Sarko, Nico-Sarko est un bobo.

Nico-Sarko à l’Intérieur
y glisse vraiment comme dans du beurre
Carla chérie lui pompe la paille
pour qu’il oublie toute cette racaille !
ha ha Nico-Sarko, Nico-Sarko est un macho.  

Nico-Sarko au ministère
avec Besson et son grand-père,
y’a Hortefeux son vieux cocker
pour lui lécher son p’tit derrière 
ha ha Nico-Sarko, Nico-Sarko est un blaireau.
  
Nico-Sarko à l’Elysée
voulait défendre les opprimés,
mais jours et nuits il a planché
pour mieux sauver les financiers,
ha ha Nico-Sarko, Nico-Sarko est un maraud. 

Nico-Sarko est dans le méthane
du trou de la petite Lilianne
rendez-vous compte mes amis
il lui léchait le confettis, 
ha ha Nico-Sarko, Nico-Sarko baise la vielle peau.   

Nico-Sarko au Père-Lachaise
dépouille les morts de leurs prothèses
la tronche de Woerth il verra plus
et son joli p’tit cul poilu
ha ha Nico-Sarko, Nico-Sarko enfin là-haut !

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Adultère à Foix

Il était une fois,

Une princesse de poids,

Dont les titres de noblesse,

Reposaient sur ses fesses !

Elle rencontra à Foix,

Le poète en froc,

Qui avait le cœur en émoi,

Et du foutre en stock !

La princesse l’invita,

Dans une belle garçonnière,

Pour lui montrer comment faire,

Avec son derrière !

Faut dire que le poète en froc,
Etait novice en la matière
Il ne savait pas comment faire ça,
Tremper son truc dans le caca !

Elle se déshabilla,

Pendant plus d’une heure,

Retirant les faux ongles de ses doigts,

Et ses yeux de couleur !

La princesse se jeta sur lui,

Mais le poète en froc s’évanouit !

Faut dire que l’animal,

Pesait plus d’un quintal !

Quand il revint à lui,

Tout attaché au lit,

Sa femme était là,

Un couteau entre les doigts !

Malgré ses protestations,

Le poète en froc connut l’ablation,

Puis elle lui mangea son foie,

Faut dire qu’on était à Foix ! 

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Ce poème burlesque est tiré du livre ci-dessous (2.99e sur amazon).

Présentation : la prose loufoque du poète en froc, Késaco ? Et bien ce sont 90 textes humoristiques, rimés, rythmés et complètement déjantés ! 

Bon, c'est vrai, c'est poétiquement dramatique et politiquement incorrect mais les vers libres permettent d'adoucir des textes corrosifs. 

Aucune retenue de langage, le poète en froc parle de tout et de rien mais surtout du grand rien (la politique) et du grand tout (l'amour) !

Les sujets traités sont donc l'Amour, l'érotisme bizarroïde, la politique, la vie de monsieur tout le monde, l'évocation de situations extrêmes, les fameux TIC TAC TOC (amis farfelus, dévoués et sincères du poète en froc).

Enfin pour terminer le livre, la Série des Odette. Hé ? késaco encore que la série des Odette ? Et bien ce sont des textes évoquant une certaine Odette et ses concurrentes féminines, Josette, Edith, Mireille ou Edwige. La plus célèbre d'entre elles est Huguette le texte est sorti vainqueur du concours Short Edition 11. DECOUVREZ LE TEXTE ICI


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Ô crottes de nez !

Ô crottes de nez,

je vous dédie ce poème,

ô crotte de nez,

pour vous dire combien je vous aime.

Vous êtes mille et une à la fois,

de l'hiver à l'automne,

vous ne me quittez jamais,

vous naissez dans mon nez,

et finissez dans ma gorge !

Vous êtes, chères crottes de nez,

bien plus serviables que ma femme,

car au moins quand j’ai faim,

j’ai toujours mon casse-dalle,

à portée de mains !

Oh crottes de nez

Que serais-je sans vous ?

Sans doute un affamé,

car vous êtes ce resto gratuit,

ouvert jour et nuit.

Pullulantes en hiver,

ma soupe n’est jamais froide,

et parfois en chemin, 

je goûte à mes glaires,

pour un autre festin. 

Malheureusement crottes de nez,

tout à une fin,

et j’espère qu’après ma mort,

là-haut au paradis, 

le serviteur de Dieu me dira bien fort :

« Des crottes de nez, mon ami ? »

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