samedi 24 décembre 2016

Joyeux réveillon !




Es-tu au fourneau ? Ou au bistrot ?
Devant facebook ? Auprès d’un book ?
Devant le sapin avec Tintin ? 
Quoi que tu fasses, quoi que tu sois,
De noble condition ou une âme en perdition,
Je te le dis avec conviction,
Mon ami(e), FESTOYONS !

Bon réveillon à tous mes ami(e)s du Net,
De l’internet, à tous mes abonnés et mes lecteurs,
A tous les futurs et surtout à ma sœur,
Même si je n’ai pas, je lui dit avec amour :
DANSONS LA JAVA !

Joyeux réveillon !


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jeudi 22 décembre 2016

De Odette à Edwige (Ep 2)




Arrête tes hurlements te dis-je,
Arrête tes tortillements Edwige !
A trois heures je suis rentré ? Et alors !
Mon vélo est tombé en panne, d’efforts !
En haut des côtes, de son corps !

Allons pourquoi cries-tu, te dis-je ?
Arrête tes aboiements, Edwige !
Mais c’est de la jalousie, t’as tort !
Tes doutes, m’affligent !
Me consternent, me fustigent !
Non je n’ai pas trempé ma tige !
Mais si Aude l’avait voulu,
J’lui aurais mis dans l’c.. !

Tu veux la vérité Edwige ?
Tu veux que je te dise ?
Alors oui, Edwige,
Ses seins me donnent le, vertige !
Envie d’y faire mille voltiges !
D’être leur, toréador !
D'y glisser mon picador !
Et dans son étroit corridor, 
J’y lâcherai mes derniers efforts !

Mais allons, regarde-toi, Edwige,
Regarde combien tu te, négliges !
Ton corps n’es plus qu’un, vestige ! 
Qui telle l’enclume, me fige !
Et ton odeur de, roquefort,
Et ta tête d'alli-gator,
Me donne envie d'te sortir, dehors,
Et d’aller lui faire mon, conquistador,
Et d'lui sucer son, bouton d'or !

Allons ne pleure pas Odette, euh, Edwige, 
Cette ode à Odette m’inflige,
Me donnent des remords, des litiges, 
Qui me contrarient, me désobligent, 
Et la décence exige,
Qu’à des fins de réconforts, 
Tu m’offres comme moyen de transport,
Une moto pour faire moins, d’efforts !


Ce poème burlesque est le second de la série des Odette.
 Il est tiré du livre ci-dessous.






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jeudi 15 décembre 2016

La famille Tic Tac Toc - Ep 6 (L'horloge des Tac)



D’habitude une horloge fait tic-tac,
Mais dans le salon de la famille Tac,
L’horloge fait tac-tic,
Ce qui n’est pas tactique,
Mais bien problématique,
Car à l’image de Patrick Tac,
Surnommé Pat-rac,
L’horloge est lymphatique,
Et les heures n’avancent plus mais reculent !
Ainsi quand sur l’horloge des Tac,
Il est treize heures,
Il est en fait onze heures,
Car les heures reculent,
Comme les pigeons roucoulent !
Bon cela n’a rien à voir,
C’était juste pour la rime en coule et en cule !

Donc l’horloge des Tac fait tac-tic,
Les heures reculent,
Et mémé Tac pour lire l’heure,
A une infaillible tactique,
Qui est pratique,
Pour ne pas être en retard à sa gymnastique,
Elle se jette mains en avant et fait le poirier !
La tête à l’envers l’envers devient endroit,
A cet endroit du salon,
Les heures redeviennent les bonnes,
A la bonne heure !

La problématique de mémé Tac,
C’est sa jambe en plastique,
Et faire le poirier avec ça c’est pas pratique.
Heureusement que dans son hamac,
Pat’rac lui tient sa jambe en plastique,
Tout en mangeant ses tic-tacs,
Mais parfois Pat’rac le lymphatique,
S’endort et lâche le plastique,
De la jambe de mémé Tac qui tique,
De n’être plus être statique,
Mais chaotique,
Elle culbute dans le hamac,
Sur son fils qui recrache ses tic-tacs,
S’emmêle avec mémé Tac,
Les deux chutes sur le tarmac,
C’est le couac,
Un sacré micmac,
Une mêlée apocalyptique,
On n’y comprend plus rien,
On n’y voit plus rien,
C’est le bordel,
Le facteur sonne à la porte,
Toujours deux fois,
Personne n’ouvre,
Et moi je prends la porte ! 
A vous Cognacq-Jay,
A vous les studios !


Ce poème burlesque, le 6e des familles Tic Tac et Toc,
 est tiré du livre ci-dessous.




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jeudi 8 décembre 2016

L'addition



Comment te dire ce que je ne peux pas t’écrire,
Comment t’écrire ce que je ne peux pas te dire,
Hier soir je t’ai gentiment invité au restaurant,
Et toi ma chérie, tu en as eu pour mille francs ! 

Oh non ce n’est pas un reproche,
Mais je n’avais que quelques billets en poche,
Alors, après que tu sois partie,
J’ai eu quelques petits ennuis.

Mais l’important c’est que je t’aime,
Pour toi je gravirai les Alpes et l’Everest,
Pourtant hier soir, c’était Paris 14e,
Les marches du commissariat sont aussi hautes, crois-moi !

L’amour entre nous c’est le souffre et la lave,
La fusion du gel et de la canicule,
Et si hier soir j’en ai bavé, 
C’est que j’étais tout nu dans ma cellule !

Tu as emprisonné mon cœur un jour de printemps,
Tu as lié nos mains et uni nos destins,
Et il serait sympa que tu comprennes enfin,
Que quand je t’invite au restaurant, 
Faut plus qu’tu bouffes pour mille francs !

Alors je t’en prie ma chérie,
La prochaine fois,
Prends plus de spaghettis, 
Moins de caviar,
Comme ça au moins j’aurais la chance de finir 
dans ton plumard !

PS : je t’aime à la folie quand les restaurants sont fermés ! 


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vendredi 2 décembre 2016

Le discours présidentiel volé (SCOOP !!)



Je n’irai chercher aucun vote,
Je ne suis pas une petite fiotte,
Vous m’élirez bande de déprimés,
Ou je vous laisserai dans ce merdier.

Car oui la France cahote, crapote,
J’y pense souvent quand je suis aux chiottes,
Et c’est sur mon trône que je vous dis bien haut,
Je veux être réélu pour m’acheter une autre Pigeot !

Avec moi la vie sera moins dure,
Vous mangerez mes petites ordures,
Mais si vous voulez du pognon,
Il faudra me lécher le fion !

Et si ça ne suffit pas,
Si vous voulez encore plus d’argent,
Je fournirai aux patrons des prothèses,
Pour qui vous sourient et vous baisent !

Pour les électeurs un peu grognon,
Je créerai le ministère « Jack Lang »,
Il vous fera de belles déclarations,
Et vous invitera à ses gang-bang !

Pour les pros de la ventouse,
Je créerai le ministère de la partouze,
Et pour les pros de la quéquette,
Le ministère de la braguette ! 

Pour ce poste je choisirai Dominique,
Oui mais Dominique Strauss-Kahn !
Il en a une aussi grosse qu’un âne,
Et sourit toujours, quand il vous nique !

Comme adjointe j’ai pensé à Margaret Thatcher,
Même si elle devenue molle de la chair,
Elle a encore un bon gros derrière,
Capable d’accueillir un bataillon de militaires ! 

Alors mes amis, mon frère, ma sœur,
Avec moi vous battrez le beurre,
Vous coucherez de bonne heure,
Et vous serez toujours de bonne humeur !

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samedi 26 novembre 2016

La famille Tic Tac Toc - Ep 5 (Alain Toc la joue à l'intox)



Nous savons qu’Alain Toc, l’ami de Diane Tic,
A des tics et que Diane Tic a des TOC.
Elle fait toc toc avec ses doigts,
Du mois de janvier au mois de décembre,
Elle fait ploc ploc avec sa langue, 
Ce qui agace Alain Toc,
Et lui met les nerfs en p’lote, p’lote !

Alors pour calmer ses tics-tics,
Alain Toc mange des ca-rottes-rottes,
Mais il sait se tenir et ne rotte-rotte pas,
Ni ne crotte-crotte,
Enfin ça on ne le sait pas,
Puisque lui aussi,
A fermé la po-porte,
Des caca-binets !

Mais Alain Toc la joue à l’intox,
Il la joue tactique,
Avec Diane Tic,
Qui est septique,
Que ses TOC ne donnent plus de tics,
Et alors d’une façon épique,
Alain Toc réplique,
Que les carottes, 
Ont des vertus,
Anti-sept-tics !

En vérité ce n’est pas ça,
Alain Toc a simplement coincé,
Une bou-boule dans ses oreilles,
Un bandeau sur ses neu-n’oeils,
Et comme il fait tout noir,
On ne connait pas la fin de l’histoire !




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Ce poème burlesque, le 5e des familles Tic Tac et Toc,
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vendredi 18 novembre 2016

De Odette à Mireille (Ep 1)





Tu me hurles que tu m’aimes,
Mais tu m’fais mal aux oreilles,
Tu me cries « Mon amour ! »,
Moi j’m’enfuis dans la cour !

Mireille me poursuit, 
Le visage déconfit,
Elle me dit : « Mon chéri ! »
« J’ai l’clito en folie ! ».
« Y’a d’l’écho dans ma grotte »
«  Viens au fond d’ma culotte ! »

Mais sa grotte c’est Lascaux !
Z’ont oublié la réno !
Y’a d’sacrés courant d’air,
Depuis un millénaire !

Et que dire de son cul !
On dirait deux obus !
Si elle pète t’es foutu,
Et tu te r’trouves tout nu ! 

Alors moi je m’enfuis,
Pas envie d’raviolis.
Mais la v’la qui me rattrape,
Tel un singe acrobate !

Elle m’arrache le futal,
Et se montre bestial :
« Viens te mettre dans mon nid,
J'pousserai des cui-cui ! »
« J’lui réponds oui ma colombe,
Dès que j’srai, dans ma tombe !

Faut dire qu’là Mireille,
A un sacré clito,
Son truc est si gros,
Qu’elle l’entretient chez Renault ! 

J’ai réussi à m’enfuir,
J'l’ai semée dans la nuit,
J’ai alors retrouvé Odette,
Qui trônait dans sa maisonnette,
Je lui ai comptée fleurette,
Elle m’a soufflée dans la trompette,
Puis nous nous sommes endormis,
Le zizi tout alangui...

Texte extrait du livre "Le poète en froc des gaines !"




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dimanche 13 novembre 2016

Je la prends !


Je la prends par devant par derrière,
Je la prends avant de me lever,
Je la prends avant de partir travailler,
Je la prends avant de diner,
Après le souper,
Je la prends dans les bois,
Dans la forêt,
Dans la voiture,
Sur la plage,
Je la prends en été comme en hiver,
Je la prends par tous les temps,
Et devenu vieux je la prends encore plus souvent,
Même toute fripée, même toute ridée je la prends,
Même morte je la prendrai,
Ta main !

Texte extrait du livre "Le poète en froc des gaines !"




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samedi 5 novembre 2016

L'homme à la tête de mou (sur un texte de Serge Gainsbourg)




Je suis l’homme à la tête de mou,
Moitié-chatte, moitié-mallow,
Pour les yeux de la belle Julie,
J’ai largué la vieille Valérie,
J’en pouvais plus, j’bandais mou,
Impossible de lui mettre dans l’trou,
J’étais fou, j’avais les bourses pleines,
Mes cacahuètes me f’saient d’la peine,
J’déchargeais dans mon caleçon,
En pleine interview c’est con,
Tu peux pas sauver la France,
Quand t’as la queue toujours en transe !

Non, Il m’fallait un autre bifteck,
Sinon j’étais fini foutu échec,
Et mat aux yeux d’la Valérie,
Qui n'aimait plus mon grain de riz. 
Alors j’ai sauté Julie !
Ça m’a fait un bien fou !
Elle m’triturait mes cailloux,
Elle s’mettait à genou,
Elle m’grattait les poux,
Et moi, bah, 
J’lui bouffais l’minou !
J'lui mettais deux trois coups,
Et hop, j’la retournais comme ça, aussi sec !
Ah non tu peux pas savoir mec,
La Julie c’est pas l’autre bibliothèque,
Elle aime ça la levrette,
Puis elle m’boit, comme ça, cul sec ! 
Alors tu comprendras mec,
Pourquoi j’ai jeté Valérie Tri-rottweiler,
Pour la belle petite chatte en fleur de Julie…


Texte extrait du livre "Le poète en froc des gaines !"




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mercredi 26 octobre 2016

Le rêve d'une crotte



Parfois le poète en froc,
A le moral dans les chaussettes,
Ou plutôt dans son froc,
Là où il tire ses poèmes,
Il a des idées loufoques,
Il pense aux crottes,
A une crotte dodue,
Qui aurait un rêve un peu tordu,
De ne plus passer par derrière,
Mais par la canalisation de devant,
Tous pets aux vents.

Oui cette crotte a un rêve,
De plonger crotte la première,
Dans le fleuve du MissiPipi, 
Mais elle ne sait pas nager,
Alors elle descend en rappel,
Le long du col de l’utérus,
Mais trop glissant elle rate,
L’ovaire sur sa droite,
Et s’étale comme une merde,
Dans une eau pas trop claire,
Au fond du précipice,
Cuvette des Toilettes.

Voilà où finit son rêve,
Voilà ou s'achève sa quête,
Dans un reste de fête,
Où elle retrouve sa cousine Chiasse,
Et son ami Vomi, 
habillé d’alcool,
Ça sent le rhum,
Alors elle trinque,
S’enivre,
Et repart ivre,
Pour la route du Rhum !

Moralité : Tous les rêves de crotte mènent au rhum ! 


Texte extrait du livre "Le poète en froc des gaines !"




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dimanche 25 septembre 2016

La famille Tic Tac Toc - Ep 4 (La dialectique de Diane Tic)



Le problème de Diane Tic,
à cause de ses TOC,
c’est sa dialectique,
qui n’est pas vraiment lyrique,
mais plutôt problématique.

Oui Diane Tic à un problème de dialectique, 
car à la fin de chaque phrase sa langue fait ploc, 
voir ploc-ploc,
parfois elle fait plac ou foc mais jamais fuck ou plouc, 
par respect pour son nom de famille, Tic !?

Donc la langue de Diane Tic fait ploc, voir ploc ploc, 
mais jamais en présence d’Alain Toc, 
elle ne joue pas la pro-voque, 
car il déteste quand Diane Tic fait ploc ou ploc-ploc, 
et donc Alain Toc tique devant ces plocs et en devint toc-toc, 
enfin devrais-je dire tic-tic eu égard à ses tics, 
mais Alain Toc a assez de tics pour ne pas lui en rajouter !

Diane Tic fait donc ploc ploc avec sa langue tout du long de la journée.
Elle fait ploc ploc quand elle regarde la télévision,
ploc ploc quand elle prend sa douche,
ploc ploc quand elle met ses babouches,
ploc ploc quand elle louche, 
ploc ploc même quand elle se touche !

Tout irait bien dans le meilleur des mondes si Diane Tic n’aimait pas le poisson !
C’est son pêché mignon, le poisson !
Mais elle est fâchée avec son poissonnier Gaston Ploc,
car à chaque fois que Diane Tic va chez Ploc,
sa langue fait ploc ploc et Gaston Ploc tique de la dialectique de la Tic !
Il croit donc qu'elle se moque de son nom Ploc,
alors elle lui explique qu’elle a des TOC la Tic, à Ploc qui tique,
et en devient colérique, surtout quand les TOC de Tic deviennent,
Non plus des plocs, mais des focs !

Remarquez quand un poissonnier prénommé Lou-Ploc devient Lou-Foc,
y’a pas péril sur la banquise puisque le Ploc devenu phoque,
pourra manger tous les poissons de son étalage !
Sur ce, bon appétit !  


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