De Odette à Edwige (Ep 2)

Arrête tes hurlements te dis-je,

Arrête tes tortillements Edwige !

A trois heures je suis rentré ? Et alors !

Mon vélo est tombé en panne, d’efforts !

En haut des côtes, de son corps !

Allons pourquoi cries-tu, te dis-je ?

Arrête tes aboiements, Edwige !

Mais c’est de la jalousie, t’as tort !

Tes doutes, m’affligent !

Me consternent, me fustigent !

Non je n’ai pas trempé ma tige !

Mais si Aude l’avait voulu,

J’lui aurais mis dans l’c.. !

Tu veux la vérité Edwige ?

Tu veux que je te dise ?

Alors oui, Edwige,

Ses seins me donnent le, vertige !

Envie d’y faire mille voltiges !

D’être leur, toréador !

D'y glisser mon picador !

Et dans son étroit corridor, 

J’y lâcherai mes derniers efforts !

Mais allons, regarde-toi, Edwige,

Regarde combien tu te, négliges !

Ton corps n’es plus qu’un, vestige ! 

Qui telle l’enclume, me fige !

Et ton odeur de, roquefort,

Et ta tête d'alli-gator,

Me donne envie d'te sortir, dehors,

Et d’aller lui faire mon, conquistador,

Et d'lui sucer son, bouton d'or !

Allons ne pleure pas Odette, euh, Edwige, 

Cette ode à Odette m’inflige,

Me donnent des remords, des litiges, 

Qui me contrarient, me désobligent, 

Et la décence exige,

Qu’à des fins de réconforts, 

Tu m’offres comme moyen de transport,

Une moto pour faire moins, d’efforts !

Ce poème burlesque est le second de la série des Odette.

 Il est tiré du livre ci-dessous.

Découvrez le 1er épisode de la série Odette !

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